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Raymond Depardon en couleurs : une immersion inédite au Pavillon Populaire de Montpellier

Depuis le 3 décembre, le Pavillon Populaire de Montpellier consacre une exposition exceptionnelle à Raymond Depardon, figure majeure de la photographie française. L’événement, visible jusqu’au 12 avril 2026, rassemble 150 tirages, dont plusieurs inédits, offrant un regard neuf sur l’œuvre de l’artiste : une œuvre souvent associée au noir et blanc, mais que l’exposition révèle ici entièrement en couleur.


Parvis du Pavillon Populaire avec l'affiche de l'exposition. @Gaylord Sieger
Parvis du Pavillon Populaire avec l'affiche de l'exposition. @Gaylord Sieger

 

Si Raymond Depardon est mondialement reconnu pour ses images documentaires en noir et blanc, il a pourtant toujours travaillé la couleur, parfois dans l’ombre, souvent en parallèle de ses commandes ou de ses projets filmés. Le Pavillon Populaire met aujourd’hui cette part méconnue de son travail au premier plan : paysages immobiles, scènes urbaines, portraits silencieux et son travail de photojournaliste. Les couleurs y jouent un rôle essentiel, modulent le réel, adoucissent ou amplifient le regard.


150 photos pour raconter une autre histoire


Les 150 images sélectionnées par les commissaires, Marie Perennes et Simon Depardon couvrent plusieurs décennies. Certaines proviennent de séries très peu montrées, d’autres sortent pour la première fois des archives personnelles du photographe. Cette ampleur permet un parcours immersif, où l’on traverse aussi bien les routes désertes des États-Unis que les campagnes françaises et ses années en tant que photojournaliste au sein de l'agence Magnum.


Un rendez-vous culturel incontournable de l’hiver 2025–2026


Gratuite et accessible à tous, cette exposition s’annonce comme l’un des temps forts de la saison culturelle montpelliéraine. Pour les amateurs de photographie comme pour les néophytes, c’est l’occasion rare de découvrir un Depardon différent, plus intimiste, plus chromatique et pourtant toujours animé par cette même quête : capter la présence du réel, dans ce qu’elle a de plus simple et de plus vrai.


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