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Montpellier : Primark, le monstre de la fast fashion dans le quotidien des Montpelliérains

Installé depuis plus d’un mois à Montpellier, le célèbre magasin irlandais Primark est entré dans le quotidien des Montpelliérains. Accessoires, tee-shirts, sous-vêtements ou encore produits skincare, la franchise mise sur les prix bas et la renommée du centre commercial Odysseum.


À Montpellier, depuis septembre, le magasin Primark fait partie du quotidien des Montpelliérains.
À Montpellier, depuis septembre, le magasin Primark fait partie du quotidien des Montpelliérains.

Situé au cœur d’un espace commercial déjà très fréquenté, le nouveau Primark attire chaque jour des centaines de clients venus découvrir ses rayons colorés et ses offres à bas prix. Pour certains, c’est une nouvelle adresse pratique pour faire des achats du quotidien, pour d’autres, une occasion de céder à la tentation d’une mode toujours plus accessible. Entre curiosité et enthousiasme, l’ouverture du magasin ne laisse personne indifférent.


Une ouverture très attendue, mais pas révolutionnaire


Depuis son arrivée à Odysseum, Primark attire des foules impressionnantes. Chaque week-end, les files d’attente s’étendent devant les portes vitrées du magasin. Pourtant, pour certains habitants, cette ouverture n’a pas bouleversé les habitudes. Léina Trépy, 21 ans, récemment installée à Montpellier, confie : “Moi je suis de Paris et à Paris il y a beaucoup de magasins Primark, donc je connais. Le fait qu’il y en ait un ici, ça n’a rien changé à mon quotidien.” Même constat pour Emma Balester, 23 ans, seconde de cuisine dans un hôtel : “C’est cool parce qu’on se dit qu’il y a un nouveau magasin à voir à Odysseum. Mais non, ça n’a pas changé mes habitudes ! Il y a trop de monde dans le magasin, beaucoup trop de monde.” Malgré la nouveauté, certains consommateurs semblent davantage attirés par la curiosité que par un réel besoin. Si la marque irlandaise promet de rendre la mode accessible à tous, son implantation à Montpellier s’inscrit dans un paysage commercial déjà très dense.


Le prix comme moteur d’achat impulsif


Pour d’autres, l’ouverture de Primark est une aubaine. Eva Loubat, esthéticienne indépendante de 26 ans, y voit une solution pratique et économique : “Oui, j’y allais déjà à Marseille. Par rapport au prix, et parce que j’ai des neveux, nièces et petites sœurs, c’est pratique. Plus les prix baissent, plus on se dit qu’on achète, on achète, on achète.” L’enseigne repose sur un principe simple : multiplier les petits prix pour encourager l’achat en masse. Et cela fonctionne. Entre les rayons débordants et les promotions alléchantes, difficile de repartir les mains vides. Mais, comme le remarque Eva, “arrivé en caisse, on se retrouve avec un gros montant”. Boris Jaladiou, 36 ans, concepteur de sites web, souligne quant à lui l’effet de la diversité proposée : “Il y a plus de choses, plus de stocks, des prix cassés. Ce n’est pas pareil que les magasins où je vais d’habitude. On va essayer d’être raisonnable.” Une remarque qui illustre le dilemme de nombreux consommateurs : séduits par l’abondance et les petits prix, mais conscients des excès que cela peut engendrer.


Avec son arrivée à Montpellier, Primark confirme l’essor de la fast fashion dans le Sud. Une ouverture qui suscite autant d’enthousiasme que de questionnements sur le rapport à la consommation des vêtements. Entre opportunité économique et symbole d’une surconsommation banalisée, la marque irlandaise s’impose déjà comme un acteur incontournable du quotidien montpelliérain.


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