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Manifestation à Montpellier : tout savoir sur le rassemblement contre les violences faites au femmes

Ce samedi 22 novembre, près d’un millier de personnes ont manifesté à Montpellier pour dénoncer les violences sexistes, sexuelles et de genre (VSSG). Une mobilisation organisée en amont du 25 novembre, afin de rassembler davantage de monde.


Les manifestants se sont regroupés sur la place de la Comédie / Gaylord Sieger
Les manifestants se sont regroupés sur la place de la Comédie / Gaylord Sieger

Ils étaient plus d’un millier dans le centre de Montpellier ce samedi. Alors que les violences sexistes et sexuelles perdurent en toute impunité, les collectifs Volkane, les Tricoteuses Hystériques ainsi que le collectif BDS ont défilé avec une idée claire. Lutter contre le patriarcat.


Au cœur du cortège, la dimension transféministe était largement assumée : drapeaux palestiniens, pancartes LGBTQIA+, collectifs féministes et associations décoloniales défilaient ensemble. « C’est l’intersectionnalité des luttes », explique Florian, manifestant. « Les VSSG ne sont pas des faits divers : elles sont la clé de voûte du patriarcat et tiennent les femmes à distance du pouvoir »

La présence de collectifs réactionnaires a brièvement créé des tensions, vite maîtrisées par le service d’ordre, qui les a évacués sans incident. « C'est des cathos intégristes, très très border, qui avaient une vision du corps de la femme et de la féminité dans son ensemble très éloignée de nos idéaux » nous confie Seb, 27 ans.


« Chaque année, on compte autant de féminicides »


Vers 17h30 la manifestation a atteint sa destination finale, la place de la comédie. Sur les marches de l’opéra les prises de paroles se succèdent. Le collectif Volkane, très présent, a proposé une performance marquante : une procession derrière une traîne recouverte de chaussures symbolisant les féminicides de l’année, accompagnée du chant choral Notre Orage.


« On crée des actions mêlant art et politique pour occuper l’espace public avec nos luttes », explique Louana, membre du collectif. Les militantes dénoncent des avancées jugées insuffisantes. « Chaque année, on compte autant de féminicides. Même la nouvelle loi sur le consentement ne garantit pas une meilleure prise en charge en justice », regrette Louana.


Dans un contexte où 143 femmes ont été tuées par leur conjoint depuis janvier, la manifestation a rappelé l’urgence de renforcer la prévention, l’hébergement et l’éducation. À Montpellier, la mobilisation se poursuit toute la semaine avec ateliers, actions artistiques et rencontres de sensibilisation.

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